Certains la connaissent déjà comme la figure montante de l’électro-pop française, après des concerts déjà probants, notamment en première partie de The Do ou d’I’m From Barcelona et un EP appétissant, fin 2012.
Owlle (de son vrai prénom France) est une chanteuse française née le 23 septembre 1986 à Cannes. Elle est auteur-compositeur-interprète et possède un univers musical qu’elle qualifie de Dream Pop. Son nom de scène est un mot-valise tiré de l’anglais « Owl » (chouette, hibou) et de « Elle ». Cette référence à la vie nocturne est due au fait qu’elle y trouve davantage l’inspiration pour composer sa musique.
Venue à Paris achever son cycle aux Beaux-Arts, Owlle tombe amoureuse. D’un omnichord. Cet instrument ludique des années 80, rappelant les vibrations de l’orgue, devient son précieux totem. Epaulée par les inRocKs lab, adoptée rapidement par la blogosphère grâce à son entêtant Ticky Ticky, puis intronisée sur les radios par son remix du Heaven des héros Depeche Mode, la dream- synth-pop d’Owlle séduit alors autant, dans un joli grand écart déjà, la scène indie hexagonale que les pistes de danse.
Sur son premier album, elle décide de rassembler trois producteurs différents pour contenir toute la schizophrénie de ses envies, les mettant en scène successivement, pour un rendu somptueux et magnétique. Le premier, David Kosten, enregistre avec elle Disorder à la suite de sa victoire à l’inRocKs lab 2011. Puis viennent Pierrick Devin (Cassius, Alex Gopher) et Myd (Club Cheval) :
“Ils se complètent car l’un est un peu la force tranquille et faisait le lien entre toutes mes idées. L’autre est plus fou et s’intéresse à plein de choses du futur. Et moi dans tout ça ? Je suis vraiment dans ces deux extrêmes.”
Dans « France », Owlle déploie toute sa panoplie. C’est une pop-électro atmosphérique qui navigue entre ciel et terre, feu et glace. Séduction immédiate et tenace (Don’t lose it), déhanchement propice au dancefloor (Ticky Ticky), ballades éthérées enchanteresses (Your eyes, Free), envolée entêtante (Disorder), rythmique presque tribale (My light is gone). Elle élargit même son terrain de jeux à des sonorités urbaines (Like a bow,Creed) et propose un maelström sonore accrocheur, envoûtant, attractif. Et l’évidente certitude pour Owlle, d’embrasser de beaux lendemains.
Concerts : le 12 février à Paris (Point Ephémère), le 28 à Alençon, le 1er mars à Bordeaux, le 13 à Tourcoing, le 14 à Sannois, le 19 à Nancy
source : Inrocks, RFI