La revue trimestrielle Charles, qui vient de sortir son 14ème numéro, n’a qu’un objectif : parler de la politique mais autrement. Charles passe en revue ses acteurs, sa dramaturgie, ses répliques et ses coulisses.
« On parle de la profession politique », explique Arnaud Viviant, rédacteur en chef et ex de Libé, Nova, et des Inrocks. Être « décalé » loin « des éléments de langage » sortis et répétés pour commenter l’actualité à chaud.
Inspiré du magazine « George » lancé au milieu des années 1990 aux Etats-Unis par John John Kennedy et considéré comme une sorte de Vanity Fair de la politique.
« Charles », comme Charles de Gaulle le premier président de la Ve République, est le croisement entre livre et magazine à l’esthétique soignée qui fleurissent dans les rayons des librairies depuis quelques années. Pour info, le magazine est aux éditions La Tango, tout comme « Schnock », la revue des vieux de 27 à 87 ans (peut être un article bien sur cette revue). C’est pour dire… la ligne éditoriale, graphique et décalée.
« C’est une revue sur la politique mais pas engagée, ce qui nous intéresse ce sont les personnes »
Lancée il y a deux ans, la revue tirée à 5.000 exemplaires commence à circuler à l’Assemblée et dans les ministères. Le dernier numéro, le 14, s’intitule « Dynasties en politique », avec en couverture un portrait de Marion Maréchal Le Pen, dessiné par Isaac Bonan
160 pages. 16 euros. Editions La Tango
www.la-tengo.com/index.php?category/Charles
