Depuis samedi, ce musée d’histoire naturelle en projet depuis 15 ans a enfin ouvert au publique.
Hélène Lafont-Couturier, la directrice de ce nouvel emblème culturel, explique : « Tout comme le Centre Pompidou dans les années 70, le musée des Confluences va marquer une rupture. » C’est se que l’on peut souhaiter à la ville de Lyon.
C’est l’agence autrichienne Coop Himmelb(l)au (malheureusement) qui signe cette architecture futuriste et ce chantier pharaonique, sur la pointe d’une presqu‘île, cerné par le Rhône et la Saône.
Il se présente comme la rencontre entre un cristal de verre et un nuage d’inox et abrite plus de deux millions d’objets pour raconter l’origine du monde et de l’humanité.
Héritier du Musée Guimet d’histoire naturelle, il conjugue sciences, sociétés et époques.
“Pour nous qui avons tous travaillé ensemble, c’est un moment qui nous rend très fiers parce que c’est un projet follement beau”, estime le directeur du cabinet d’architectes Coop Himmelb(l)au Wolf D. Prix.
Pour le visiteur, l’origine de l’ humanité se décline en quatre expositions et mise sur l‘éclectisme. Vous y verrez la reconstitution de trois femmes âgées de quelques 25 000 ans à partir de leurs restes fossiles, environ 2500 spécimen de momies animales, des moteurs Berliet, des microscopes, des météorites …
A découvrir donc si vous êtes de la région ou de passage. Un vrai défi architectural et une visite « expérience » d’un nouveau genre.