La bordelaise émigrée à L.A (malheureusement) nous pond un album rock-punk, avec aussi de jolies ballades. Fini le solo en guitare acoustique, elle s’entoure désormais d’un groupe pour s’échapper de la solitude et de l’angoisse.
Soko a également choisi son producteur : Ross Robinson, qui était « juste » celui de The Cure. D’ailleurs elle pourrait être le pendant féminin de Robert Smith…
Le son « californien » se ressent dans cet album : voix suave, une pointe d’électro et de la bonne reverb’ bien grasse …
My Dreams Dictate My Reality est une réussite. Rien à dire, même pour les non-fans ou non-initiés. Et c’est ça qui est sympa finalement. C’est pointu dans les arrangements, l’univers et les paroles, mais d’un autre côté tout le monde peut apprécier la mélodie ou la voix de Soko.
A la Redac’, nos coups de coeur : « I come in peace », « Keaton’s song » et « Who wears the pants? »
Bonne écoute.